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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/62

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III

Deux hommes taillés en force se dressaient sous la galerie du pont.

Leurs visages étaient couverts d’un masque de toile. Ils tenaient à la main des triques formidables… Pendant quelques secondes, les deux femmes et les deux hommes demeurèrent immobiles ; puis ces derniers s’avancèrent.

Denise, hypnotisée, ne bougeait point ; mais la vieille Catherine avait gardé tout son sang-froid : une ascendance belliqueuse se levait en elle-et lui communiquait tous les instincts du combat et de la ruse. Elle saisit vivement Denise par la main et l’entraîna.

Un buisson s’interposa entre les fugitives