et les poursuivants ; puis Denise se vit dans un fourré, assez épais, où il y avait une espèce de passage peut-être entretenu par les harpais des cerfs.
La manœuvre de Catherine semblait avoir déconcerté les deux hommes. Ils étaient distancés ; toutefois, on discernait le bruit de leurs pas et des branches froissées…
Des coups de sifflet avaient retenti qui, sans doute, avertissaient les complices…
— C’est ici ! fit péremptoirement Catherine.
Le fourré aboutissait à une clairière ; au milieu de la clairière s’élevait un rocher.
Il figurait une sorte de pyramide fruste, aux pans bosselés ; Catherine poussa la jeune fille dans une niche naturelle qui, de surcroît, avait deux renfoncements latéraux.
— Dans cette niche, fit-elle avec excitation, les frères Lamblon ont lutté trois heures, sous Charles X, contre vingt gendarmes. C’était pas des bandits… ils avaient