fusil de chasse dont s’était servie Catherine.
— Deux coups ont été tirés. En tombant, le blessé a écrasé cet arbuste… il a laissé un lambeau d’étoffe aux épines… et ce fragment est ensanglanté. C’est un homme qui a été atteint.
— Le fragment d’étoffe ne peut-il provenir de Denise ou de Catherine ?
— Je ne pense pas… Ni votre fille ni votre servante ne portaient, je crois, des vêtements de laine… surtout de cette laine-là.
— C’est vrai ! fit Gérard.
— D’ailleurs, voici une autre preuve, intervint Guillaume qui examinait le sol avec une sagacité presque égale à celle du Maori.
Il montrait une empreinte, dans un monticule de taupes qui se trouvait à côté de la ronce écrasée par le blessé. C’était l’empreinte d’une main :
— Une main d’homme, sans aucun doute ! remarqua le jeune homme.
Il y eut un silence. Takra et Guillaume