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Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/69

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IV

Marcelle lut le communiqué ; il était étincelant. Partout, les lignes ennemies cédaient à l’attaque franco-anglaise… Ainsi, le matin fut un commencement du monde.

— Nous arriverons, se dit-elle, sans toutefois omettre de toucher du bois.

Devant le jour d’été clément, tout jeune encore, avec des nuages aussi purs et plus charmants que la neige, Marcelle contempla ses petits frères qui, dévorant leur pain, dévoraient de la vie et du bonheur.