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Page:Rousse - Mirabeau, 1891.djvu/213

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MIRABEAU.

brouiller et de se perdre. « Qui trompe-t-on ici ? » disait quelques années auparavant « ce saltimbanque de Beaumarchais ».

Tant va ce jeu redoutable et bizarre, qu’il finit par vous étourdir. De si près qu’on y regarde, on ne voit plus les coups ; on ne sait si c’est le hasard seul qui tient les dés, ou si le joueur n’aide pas la Fortune et ne fausse pas effrontément la partie.