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LETTRES INÉDITES. 577

qu’ici je n ai point à me plaindre, et qu’on ne peut atta- quer sans cruauté

«1 IV

À M. COINDET.

Ce vendredi, 13 février 1761.

Il est d’autant moins possible de changer l’épigraphe de l’inoculation, que cette même épigraphe est en propres termes dans le livre même où je ne puis ni ne veux la changer. Il faut quelle reste ou que la planche soit sup- primée. Mais, afin que le discours prépare suffisamment le sens de l’inscription, il sera bon de reculer l’estampe d’une page ou deux. Je ne me souviens pas de la page où je l’ai marquée, mais faites-la répondre à la page 76. Si le chiffre est déjà gravé, tâchez de le faire changer. Si les estampes sont déjà tirées, on peut corriger le chiffre à la plume.

L’estampe des fantômes serait admirable quand les blancs v seraient obscurcis, si le visage de Saint Preux avait un peu plusde caractère etl’airmoinsjeune.Jesuis fort raccommodé pourtant avec l’échiquier ; c’est une fort jolie estampe. Il y a encore au visage de Claire je ne sais quoi qui pourrait être mieux, et la Fanchon a encore trop l’air Dame-Ragonde. La coiffe nouéQ sous le cou fait un bourrelet qu’on n’entend pas trop, la chair de son cou ressemble à <iu linge ; on dirait qu’elle a une guimpe. J’aimerais bien mieux que son mou- choir fût croisé, etc.. J’aurais bien aussi quelque chose à dire sur la gorge de Claire, que, malgré le jour, je trouve