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Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/187

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en deuil très couverte, installée sur une chaise posant à même le sol.

L’aide, par un détour fait derrière la scène, s’était un instant approché de l’enfant et se dirigeait maintenant à grands pas vers l’acteur au cou dégagé.

Un second œil-de-bœuf, en tout semblable au premier, nous permit d’entendre clairement le garçonnet, d’ailleurs peu éloigné de nous derrière le mur transparent, énoncer ce titre : « Virelai cousu de Ronsard » puis réciter avec justesse toute une pièce de vers, pendant que son regard se mêlait à celui de la jeune femme et que ses gestes, pleins d’à-propos, soulignaient chaque intention contenue dans le texte.



Quand l’enfantine voix se fut tue, nous parcourûmes, dans la direction coutumière, un court espace avec Canterel et stationnâmes bientôt, aux côtés d’un jeune observateur, devant un homme en blouse beige, assis à une table collée intérieurement contre la paroi de verre, à