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Page:Roussel - Locus Solus, 1914.djvu/324

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siens, en le déclarant transmissible sous son nouvel aspect par voie de primogéniture, avec l’habituelle conséquence matrimoniale touchant la subtunique.

Or, dans le groupe fameux comptait un certain François Cortier, qui, ancêtre direct de François-Jules, avait vu sa cédille changée par Philippe VI en aspic infléchi. Depuis lors, dans sa descendance, tous les aînés, appelés François avec adjonction fréquente d’un second prénom distinctif, avaient, en signant gros, donné à l’annexe du premier c l’apparence animale requise, — et jusqu’au milieu du grand siècle, d’où date sa suppression, la subtunique épiscopale avait présidé au mariage de chacun.

L’exemple de Philippe VI fut suivi par ses successeurs, et, au cours de l’histoire, des bourgeois, à maintes reprises, après différents hauts faits, reçurent, sans pour cela changer de caste, d’aristocratiques avantages.

Aussi, quand sous Louis XV il écrivit son colossal ouvrage sur les Armoiries, prérogatives et distinctions des grandes familles françaises, Saint-Marc de Laumon, sur vingt-cinq tomes, n’en consacra que vingt-trois à la noblesse, réservant