Ah ! M. le marquis, je donnerais ma vie pour sauver la vôtre. Mais tout mon art est impuissant. Votre blessure est mortelle, et vous allez suivre Wolfe dans la mort, comme il vous a suivi dans la gloire. Après tant de victoires glorieuses, vous n’auriez pas voulu survivre à votre première défaite.
Non, et surtout, je ne pourrais pas survivre à la douleur de voir les Anglais dans Québec.
Combien de temps me reste-t-il encore à vivre ?
Quelques heures, mon général.
C’est assez, pour ce qu’il me reste à faire en ce monde. Marcel, donne-moi une plume, du papier et de l’encre.
Marcel apporte ce qu’il faut pour écrire — et s’assit auprès du lit.
Je vais écrire moi-même sous votre dictée, et vous signerez.
C’est bien (Il dicte) : « Au commandant des troupes anglaises.