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Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/309

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se. Le 14 mars 1775, le président du Conseil de Marine écrivait à la comtesse d’Humebek qu’il ne pouvait revenir sur les demandes de madame Arnoux pour être payées de médicaments fournis par son mari. Ces demandes avaient été refusées dans le temps. De « fortes pensions », ajoutait-il, ont cependant été accordées à madame Arnoux et à ses filles.

Le chevalier de La Pause


Malgré le peu de confiance qu’on accorde généralement au sieur de C. il faut bien le citer puisqu’il est à peu près le seul à nommer les petits comparses de Bigot, les autres mémorialistes se contentant de nous faire connaître les grands coupables.

Le sieur de C. dit donc du chevalier de La Pause :

« On travailla, dit-il, dans les mois de mai et de juin de cette année 1755 à un chemin de Chambly au portage Beaucour. Le régiment de Guyenne y fut employé. M. de La Pause, aide-major, en eut le détail et dirigea cet ouvrage. C’est dans ces travaux qu’il a commencé à se faire connaître des généraux. Ce chemin fut pratiqué sur le terrain le plus beau et le plus uni de ce canton. Cependant la dépense n’en fut pas moins grande. Car environ deux cent vingt toises de chemin sur un si beau lieu ont coûté au roi une somme de soixante-trois