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Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/31

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les magasins du roi à Montréal et ceux des forts avec les marchandises tirées des magasins de Québec ou achetées chez les négociants de la même ville autorisé le sieur Varin à acheter à Montréal les marchandises nécessaires au service, à compter de 1756, temps auquel la société avec la dite maison de commerce de Bordeaux était expiré ; et d’avoir pareillement autorisé le dit Cadet à faire passer, tant à l’Acadie que dans les Pays d’En Haut, des marchandises pour les vendre au roi dans les dits endroits, ce qui a causé un préjudice considérable aux intérêts de Sa Majesté.

« Duodecimo — D’avoir signé inconsidérément des états de marchandises fournies aux postes de la Chute et de Niagara, au bénéfice de deux cents pour cent qu’il n’avait accordé que comme les ayant destinées aux postes les plus éloignés, et d’avoir arrêté d’autres états de marchandises fournies au poste de Miramichi, qui avaient été refaits de son ordre et dans lesquels les quantités de marchandises étant augmentés de moitié et les prix diminués dans la même proportion, les totaux se trouvaient être les mêmes que ceux portés dans les premiers états.

« Quant à la fourniture des vivres faite par le dit Cadet, munitionnaire général, à partir de 1757, dans les villes, forts et postes (duquel munitionnaire l’établissement n’avait été consenti par le ministre que dans la vue d’arrêter le progrès des dépenses excessives de la régie qui était précédem-