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Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/42

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M. Hocquart, qui venait prendre charge de l’intendance du pays, le comte de Vaudreuil, M. de Cavagnal et M. de Rigaud, ses deux frères, plusieurs prêtres, l’avocat LeBeau, etc., etc. Tout ce monde aurait probablement péri si des secours ne fussent venus dès le point du jour.

Le 20 octobre 1729, M. Varin rendu à Québec, écrivait au ministre de la marine, M. de Maurepas :

« J’ai l’honneur de rendre compte à Votre Grandeur que le lendemain du naufrage du vaisseau du Roy l’Éléphant arrivé le premier du mois dernier à 11 heures ½ du soir sur la batture du Cap Brûlé je fus mis à terre près le Cap Maillard, à environ 13 lieues d’ici. J’y trouvai quelques autres passagers, les soldats de nouvelle levée et les prisonniers qui avaient été embarqués à l’île d’Aix. Je les engageai tous à se rendre à Québec où j’arrivai 2 jours après. J’ai depuis donné tous mes soins pour la conservation des effets de la colonie et des agrès et aparaux qui ont été sauvés de ce naufrage et aux poudres près il y a peu de ces effets qui aient été perdus, ainsi que vous le connaîtrez par les états que M. Hocquart a, Monseigneur, l’honneur de vous adresser. Il doit représenter à Votre Grandeur la perte que j’ai faite de la valeur de 600 livres de mes hardes et de mon linge qui ont été pillés dans le vaisseau par les soldats et matelots après que j’en fus sorti. Permettez-moi, Monseigneur, de vous supplier très humblement de faire quelqu’attention à cette perte qui est grande pour