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Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/43

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moi et surtout dans une colonie où tout ce qui regarde l’habillement est à un prix excessif. Je ferai en sorte par mon application au service que M. Hocquart ne puisse rendre à Votre Grandeur que de bons témoignages de mon travail et de ma conduite. »[1].

La lettre de M. Varin au comte de Maurepas eut un bon effet puisque celui-ci le remercia des soins qu’il s’était donnés pour la conservation des effets sauvés du naufrage de l’Éléphant et lui accorda une gratification de 400 livres pour les pertes qu’il avait faites.

Le 24 avril 1731, le président du Conseil de Marine écrivait à M. Hocquart qu’il était satisfait du zèle de M. Varin. Quelques jours plus tard, le 1er mai 1731, le président du Conseil de Marine prenait la peine d’écrire à M. Varin pour l’informer qu’il était content de son zèle et de ses services.

M. Varin en profita pour demander des faveurs au ministre. Le 20 octobre 1731, il le priait de le nommer contrôleur pour, disait-il, faire cesser beaucoup de difficultés qui se rencontraient dans les détails.

Le 8 avril 1732, le ministre refusait poliment la demande de M. Varin en lui écrivant qu’il ne pouvait lui accorder une augmentation d’appointements.

Le 18 février 1733, M. Varin recevait une nouvelle faveur du ministre. Il était fait conseiller

  1. Archives du Canada, Correspondance générale.