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Page:Roy - Bigot et sa bande et l'affaire du Canada, 1950.djvu/45

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Varin revint dans la Nouvelle-France à l’été de 1741. Pendant son séjour là-bas il avait obtenu une gratification de 1200 livres.

En 1742, le 28 mars, le président du Conseil de Marine écrivait à M. Hocquart qu’il était satisfait des bons témoignages qu’il lui avait rendus du sieur Varin. Il ajoutait qu’il proposerait l’année suivante de lui accorder la haute paye.

Le 8 mai 1743, le président du Conseil de Marine écrivait à M. Varin qu’il était satisfait du détail qu’il lui avait donné des finances de la Colonie. Il lui demandait ses observations sur les avantages qu’il prétendait y avoir d’acheter à Québec plutôt qu’à Montréal les marchandises destinées aux Sauvages.

Le 18 février 1746, le président du Conseil de Marine envoyait un congé à l’intendant Hocquart au profit de M. Michel de la Rouvillière, commissaire de la marine à Montréal. Le ministre ajoutait que M. Michel ne devait pas revenir au Canada. Comme il s’agissait de le remplacer, le président du Conseil de Marine demandait à M. Hocquart si le sieur Varin ne conviendrait pas pour remplir la charge de commissaire à Montréal.

Le 20 mars 1747, le président du Conseil de Marine informait M. Varin qu’il était nommé pour remplacer M. Michel de la Rouvillière à Montréal.

Pendant le voyage de l’intendant Bigot à l’île Royale en 1749, M. Varin le remplaça avec le titre de commissaire ordonnateur.