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Le 1er mai 1749, M. Varin était nommé commissaire de la marine, ce qui lui fit abandonner son siège au Conseil Supérieur. Il fut remplacé dans cette charge, le même jour, par Jacques-Michel Bréard.

Le 15 mai 1752, le président du Conseil de Marine écrivait à l’intendant Bigot qu’il n’avait pas été question du sieur Varin pour la place d’ordonnateur à la Louisiane. Varin avait sollicité le titre de commissaire général mais il ne lui avait pas accordé pour plusieurs raisons. Il ajoutait que M. Varin pouvait passer en France s’il y avait des affaires, mais que s’il s’y rendait pour solliciter son avancement, il ferait mieux de s’épargner la fatigue et les frais de ce voyage.

La lettre très sévère du président du Conseil de Marine à l’intendant Bigot du 1er juin 1754 ne ménage pas, non plus M. Varin. L’on va, disait-il, jusqu’à impliquer M. Varin dans les manœuvres frauduleuses qu’on reproche aux sieurs Bréard, Péan, Claverie, Cadet, Martel, etc.

Varin, pressentant qu’on ne tarderait pas à découvrir toute la trame de ses opérations louches au Canada, chercha à s’éloigner du pays. Le 15 octobre 1754, il demandait au ministre de le placer soit au Cap Français soit à la Louisiane.

Nous n’avons pas la réponse du ministre à cette demande.

Le 15 octobre 1756, M. Varin demandait à passer en France dans l’intérêt de sa santé. Il ob-