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Page:Rozier - Cours d’agriculture, 1786, tome 7.djvu/445

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du thorax jusque sur le garrot où ils sont fixés par un nœud l’un à l’autre.


Section X.

Du bandage pour la partie inférieure de la poitrine.

Ce bandage est composé d’une pièce de toile barrée, tronquée légèrement dans ses angles postérieurs, & plus considérablement dans ses angles antérieurs : on observe un appendice ou prolongement triangulaire à son bord antérieur, ce prolongement, dans l’application du bandage, passant entres les avant-bras de l’animal. Ce bandage a sept liens : le premier partant de la pointe de l’appendice, va s’attacher à un des anneaux du poitrail du surfaix ; deux latéraux les plus voisins de la base de l’appendice, sont conduits de derrière le coude à la naissance de l’encolure supérieurement, pour y être fixés au moyen d’un nœud l’un à l’autre : enfin, les deux derniers liens partant du premier angle, résultant de la mutilation, remontent le long des flancs jusque sur la coupe, pour être fixés aux anneaux du surfaix.


Section XI.

Du bandage pour les parotides ou avives.

Ce bandage, fait d’une pièce de toile, a environ six pouces de largeur, il doit être assez long, pour s’étendre d’une parotide à l’autre, en passant sous la ganache. Ses bords antérieurs & postérieurs sont refendus dans leur partie moyenne, au milieu du tiers de sa largeur, au droit l’un de l’autre, pour, à l’aide de l’application d’une pièce ou d’une sorte de gousset fixé par couture, augmenter l’étendue, du bord antérieur qui doit loger la ganache, d’environ trois pouces, & celle du bord postérieur qui doit loger le gosier d’environ deux pouces seulement : des angles antérieurs partent deux liens que l’on conduit sur le milieu du front pour y être attachés par nœud l’un à l’autre. Les deux angles sont légèrement mutilés, & du milieu du pan qui en résulte, s’élèvent des liens qui marchent jusques sur la partie postérieure de la nuque où ils sont fixés & noués l’un à l’autre.


Section XII.

Du bandage pour les maladies des glandes maxillaires & sublinguales.

Ce bandage doit être composé d’une pièce de toile qui a la forme d’un triangle dont les deux côtés seroient égaux & auroient sur une base d’environ sept pouces, dix-huit pouces de longueur, si ce même triangle n’eût été tronqué dans son sommet & réduit à moitié : on observe à sa base une échancrure en demi-cercle, à l’effet de loger commodément le gosier. Quatre liens principaux lui sont unis : ces liens qui terminent les angles résultans du bord échancré, cheminent le long des parotides, pour être fixés l’un à l’autre sur la nuque. Les liens partant du tiers inférieur du bandage, & précisément du lieu où il répond au