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Page:Rozier - Cours d’agriculture, 1786, tome 7.djvu/446

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à ces mêmes liens auxquels ils viennent s’unir par couture à environ quatre doigts de leur naissance : au point des brides partent des angles inférieurs qui assujettissent la partie inférieure du bandage contre l’auge.


Section XIII.

Du bandage sur la région de omoplate.

Ce bandage est formé par une grande pièce de toile d’une figure à peu près trapézoïde : on observe à la partie moyenne de son bord antérieur, un repli d’environ trois pouces, & il en est un autre d’environ un pouce & demi pratiqué au bord inférieur dans le lien qui répond au dessous de la pointe du bras : de ces deux replis résulte une espèce de cavité propre à recevoir cette même pointe. On appliquera ce bandage dans un sens oblique ; le côté supérieur de ce trapèze a environ cinq pouces de longueur ; le côté antérieur fait angle droit avec le premier côté ; le repli en interrompt la ligne droite, & en réduit la longueur à environ un pied & demi. Le côté inférieur coupé d’abord parallèlement au bord supérieur, & par conséquent d’équerre avec le côté antérieur, a son angle mutilé de quelques doigts ; vient ensuite le repli, & après ce repli un pan coupé de sept à huit pouces de longueur, qui regagne le côté postérieur. Ce bandage a sept liens, deux aux angles du côté supérieur, un à l’angle inférieur du côté antérieur, un quatrième entre le troisième côté & le grand part coupé, un cinquième à l’angle formé par le pan coupé & le commencement du côté postérieur, un sixième à quatre doigts plus haut» enfin un septième à cinq pouces au dessus de celui-ci.


Section XIV.

Du bandage pour articulation de l’épaule.

Ce bandage est formé d’une pièce de toile à peu près quarrée : son angle supérieur est tronqué de quelques doigts ; son bord supérieur antérieur est légèrement échancré, pour se prêter à la saillie de l’omoplate ; un autre bord est raccourci d’environ trois pouces par deux replis qui en divisent la longueur en trois parties à peu près égales ; le troisième bord est sur une ligne droite ; enfin, au quatrième est pratiqué un repli d’un travers de doigt dans son milieu : de ces divers replis & échancrures résulte une cavité suffisante pour offrir un logement à la saillie du bras : six liens servent à fixer le bandage, trois antérieurs & trois postérieurs.


Section XV.

Du bandage pour le coude.

Ce bandage composé d’une pièce de toile, est garni de différens replis tendant les uns & les autres à l’amener à une forme propre à se mouler sur celle de l’olécrane : cinq liens servent à le fixer


Section XIII.

Du bandage pour le dos.

Une pièce de toile présentant un