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Page:Sébillot - La République c'est la tranquillité, 1875.djvu/21

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Elle a, en effet, terminé une cruelle guerre, entreprise par l’empereur Napoléon III.

Prouvé son crédit en contractant les emprunts les plus considérables de ce siècle ;

Payé comme rançon de la guerre entreprise par l’Empire, une somme si énorme qu’il semblait impossible qu’un seul État pût la trouver ;

Assuré le fonctionnement de tous les services publics ;

Commencé la réorganisation de l’armée, non pour faire des guerres, mais pour être en mesure de résister à des attaques si elles avaient lieu ;

Décrété l’égalité des citoyens devant la loi militaire en supprimant le remplacement pécuniaire, et en astreignant tous les Français au service militaire personnel, aussi bien le fils du millionnaire que celui du plus pauvre ouvrier ;[1]

Amélioré, autant que le permettaient

  1. Cette organisation n’est pas encore parfaite, bien qu’elle soit un progrès évident sur les lois antérieures. Nous espérons que le service militaire deviendra de moins en moins lourd, et que l’institution du volontariat d’un an sera mise à la portée du plus grand nombre.