11.
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C’est ce vrai , dont tous les esprits |
12. Voir Cicéron, De finib., V, xxii ; et Gresset, le Méchant, act. IV, sc. iv. « Les hommes, fripons en détail, sont en gros de fort honnêtes gens ; ils aiment la morale ; cela ce voit admirablement bien sur les théâtres : on est sûr de plaire au peuple par des sentiments que la morale avoue, et de le choquer par ceux qu’elle réprouve. » (Esprit des lois, XXV, ii.}
Le monde est vertueux, il aime
Les belles actions… qu’il ne fait pas lui-même.
13.
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Chacun, peint avec art dans ce nouveau miroir, |
(Boileau, Art poétique , ch. III.)
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14. « Tout ainsi que la voix contrainte dans l’étroit canal d’une trompette sort plus arguë et plus forte ; ainsi me semble-t-il que la sentence, pressée aux pieds nombreux de la poésie , s’eslance bien plus brusquement et me fiert d’une plus vive secousse.» (Montaigne, I, v.)
De la contrainte rigoureuse
Où l’esprit semble resserré,
Il reçoit cette force heureuse
Qui l’élève au plus haut degré.
Telle , en d’étroits canaux pressée ,
Avec plus de force lancée.
L’onde s’élève dans les airs ;
Et la règle qui semble austère
N’est qu’un art plus certain de plaire.
Inséparable des beaux vers.
15. Sur celle doctrine de Pythagore, voir le passage de Plutarque traduit par Rousseau : Émile, liv. II ; Ovide, Métam., liv. XV ; Delille, la Pitié, ch. I ; Roucher, les Mois, ch. ii, vers la fin.
16. Vita non tollilur, sed mutatur. Prose de la messe des morts.
17. Même métaphore et pensée dans Plutarque (Comment il faut lire les poëtes). « Lorsque nous recevons par la lecture une sorte de pâture spirituelle, chaque esprit s’approprie ce qui convient plus particulièrement à son tempérament intellectuel, et laisse échapper le