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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/288

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pas pu mieux réussir. Il me serait difficile de vous dire quelle a été la contenance du Marquis ; j’évitais ses regards sans affectation, et je parlais souvent au Commandeur qui était auprès de moi, ce qui me faisait détourner de ma droite où était le Marquis. Après le dîner mon oncle a été faire la sieste dans la chambre du Marquis, et nous avons été nous promener dans un fort joli bosquet qui touche le pavillon. Une demi-heure après, comme il faisait trop chaud, nous sommes revenus attendre le réveil de mon oncle dans un petit sallon qui est au premier, et mon mari a été parler au concierge d’un achat de fourrage. Ma mère, quelques momens après, m’a dit, qu’elle avait oublié sa boîte sur le banc. Je me suis levée pour appeler un domestique, et n’ayant trouvé personne, j’ai été