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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 2.djvu/89

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LETTRE XLV.

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le Marquis de St. Alban
à la
Cesse de Loewenstein.


C’est après en avoir conféré avec madame la duchesse de Montjustin, que j’ose m’adresser à vous, et je ne dirai pas pour vous importuner, puisqu’il s’agit de secourir l’infortune et de prêter un appui à l’innocence. Daignez lire la lettre que je joins ici. Elle m’a été remise il y a deux jours, et j’ai volé aussitôt à l’endroit qu’on m’indiquait. Comment pourrai-je vous peindre l’affreux spectacle qui s’est offert à mes yeux ? un vieux