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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/149

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LETTRE XCV.

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Melle Émilie
à
La Cesse de Loewenstein.


La Vicomtesse n’est plus, ma chère Victorine ; venez de grâce passer deux jours, un jour au moins, avec moi.

Quelle affreuse année que celle-ci ! que de victimes immolées, que de sang a coulé, et le glaive est suspendu sur la fille de Marie Thérèse ; son affreuse situation désole ma mère qui adorait Marie Thérèse et je partage sa douleur. L’ami du Marquis