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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/191

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LETTRE CIII.

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Melle Émilie
à
La Cesse de Loewenstein.


Vous ne partirez pas, ma chère amie, c’est moi qui vous le dis, et c’est le trouble où vous êtes qui vous inspire cette pensée et vous fait oublier que le Marquis ne peut encore rester long-temps auprès de nous ; rappelez-vous donc qu’il a écrit au prince de Condé pour lui offrir ses services, aussitôt qu’il a eu l’espoir de son rétablissement. Je suis en outre instruite par madame de Montjustin, qu’il doit faire incessamment un voyage pour voir