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Page:Sénac de Meilhan - L'Émigré, Tome 3.djvu/242

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le comte d’Ermenstein en est la preuve. Que n’ai-je une sœur, mes parens la lui offriraient, et nous jouirions tous avec une extrême satisfaction de sa société. Adieu, ma chère amie.

P. S. Je rouvre ma lettre pour vous dire que le Marquis est venu ici, il y a une heure, et qu’il n’a parlé de rien. Ma mère a dit quelque chose d’indirect sur la proposition qui lui a été faite. et il a trouvé le moyen d’éluder la réponse, en détournant la conversation ; il a porté sur moi un regard de sensibilité qui m’a touchée et embarrassée.

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