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Page:Séverin - Théodore Weustenraad, poète belge, 1914.djvu/165

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Dernières années et mort de Weustenraad


Les deux dernières années que vécut Weustenraad furent, littérairement, à peu près stériles. Le 11 janvier 1847, le poète du Remorqueur avait été élu membre correspondant de l’Académie royale de Belgique, dont la classe des lettres, en ce temps-là, n’était pas fermée aux littérateurs. Ses nouveaux collègues eurent la primeur d’un de ses poèmes les plus remarquables, l’Hymne au siècle, qu’il venait de composer. Cette œuvre, lue une première fois, en mai 1847, dans un banquet qui réunissait les trois classes de l’Académie, y fut vivement applaudie ; le lendemain, dans une séance publique, elle excita des « transports », rapporte Quetelet, à qui je dois ces renseignements. « Le poète était à tous moments interrompu par les bravos de l’assemblée, atteste Eug. Goffart, dans une étude intéressante quoique