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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/143

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toute L’assemblée ; Sophie trop émue, pour contenir les siennes, nous supplia de la laisser seule un moment. Nous nous retirâmes pour aller renouveller nos conjectures, et comme le courrier part, je suis obligé, mon cher Valcour, de te laisser aux tiennes, en t’assurant que mon premier soin sera de t’achever le détail de ce que nous aurons pu découvrir sur cette malheureuse aventure.

LETTRE DIX-SEPTIEME.


Le même au même.


Vertfeuil, ce 30 Août, au soir.



Sophie qui n’avait encore osé faire voir à sa garde, les sanglantes marques dont elle est couverte, s’y hazarda dès qu’elle nous en eut fait l’aveu, et dès le vingt-huit, comme elle avait passée une nuit