Aller au contenu

Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/251

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

écouté ma colère, mais soyez sûre qu’elle était coupable. Madame de Blamont, on nous a fort assuré que non. Dolbourg, ah ! je le vois, madame, Sophie n’est pas tombée seule en vos mains, et cette créature qui couvrait et servait ses désordres, y est, sans doute, également. Madame de Blamont, il est vrai que j’ai vu la Dubois. Le Président, aucune imposture ne nous étonne à-présent, voilà celle qui vous a induit en erreur sur les objets dont il s’agit ; mais ne la croyez en rien si vous voulez connoître la vérité, nulle femme au monde ne la déguise avec tant d’art, nulle n’est capable de porter aussi loin le mensonge et l’atrocité. Madame de Blamont, et qu’est devenue cette autre petite créature que toutes deux conviennent avoir été la maîtresse de mon mari et la fille de monsieur ? Le Président, ému, ce qu’elle est devenue ?… Madame de Senneval, oui. Le Président, eh bien ! mais rien de plus simple, elle était aussi coupable que Sophie………