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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/264

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ne lui ment pas. Daigne me lire avec attention, et mon énigme va se développer.[1]

Je me transportai, le 15, au village indiqué, et ayant descendu dans une auberge, je demandai historiquement, si le curé était un honnête garçon, s’il était aimé de ses paroissiens ; si c’était un individu sociable : — c’est un homme intègre, m’assura-t-on, vieux, et depuis vingt-cinq ans en possession de sa cure. Si vous avez affaire à lui vous en serez content. — Oui vraiment, dis-je, à celui qui me parlait ; j’ai quelque chose à communiquer à ce pasteur ; et puisque vous

  1. Cette recommandation s’adresse au lecteur ; il lui deviendra impossible d’entendre la suite, s’il ne porte pas à cette lettre l’attention la plus exacte, et s’il ne se la rappelle pas jusqu’au dénouement, et principalement à la cinquante-unième lettre, quand il y sera.