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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/271

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voyais donc un peu c’qu’c’est q’les mauvaises langues, n’me serais-je pas fait tort à moi-même, en fsant cqu’vous dit là. Le curé. Mais si vous en aviez été bien payée. Claudine. Eh q’non, eh q’non j’en mangeons pas d’ce pain-là, ah pardine oui et pis, s’fair pande après. — Je te supprime ici le reste du dialogue, quoique très-long encore. Le fait est que jamais Claudine n’avouât rien dans cette première visite ; et que tout ce que nous pûmes obtenir d’elle, ne voulant point encore la convaincre par les faits, fut de se retirer sans colère, et sur-tout avec la promesse de ne rien dire de ce qui venait de se passer. Partez, monsieur, me dit le curé, dès qu’elle fut sortie, je vous réponds de tout approfondir avec cette femme. Il faut que je la voie seule, votre présence la gêne. Laissez-moi une adresse, je vous écrirai dès que j’aurai su quelque chose, et vous vous rendrez ici pour recevoir ses dernières réponses. Reconnaissant dans cet homme, et de la