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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 1, 1795.djvu/83

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mon ami, le cœur y gagne, il n’est pas une seule de ces variations qui ne légitime mille raisons de l’aimer davantage.

Adieu… je te trouble… je dérobe des instans à ta félicité… jouis… jouis, heureux ami… je ne veux point flétrir les roses de l’hymen, par les larmes amères de l’amour malheureux ; je ne m’occupe plus que de ton bonheur… Ah ! crois qu’il est bien vivement partagé par l’ami le plus sincère que tu possèdes au monde.

LETTRE NEUVIÈME.


Le président de Blamont à d’Olbourg.


Paris, ce 1 Juillet.



Il me paraît, mon cher d’Olbourg, que jusqu’ici tes succès ne sont pas brillans, et comment diable hasarderai-je de te mener à la campagne, après avoir si mal réussi à la ville ? Toutes réflexions faites, on te déteste… Qu’importe. Il est, comme tu sais depuis bien long-tems, dans nos principes, de s’em-