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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/133

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de ma conscience ; je vous l’ai dit, en adoptant le projet de lui faire reclamer cette succession… Le comte l’a voulu, il n’est plus temps d’en revenir,… et pourquoi réduire ces infortunés à l’aumône ?… Ne pourrait-elle pas se contenter du bien de son mari ? ou au moins faire grace aux plus pauvres : et l’indifférence avec laquelle elle me parle de Sophie… En faire une comédienne… ou une femme de chambre… Voilà comme la pitié parle au fond de ce cœur,… si ressemblant à celui de l’homme qui fait tous nos maux. Adieu, je n’ai pas assez de tête ce soir pour continuer de vous écrire, — conseillez-moi,… éclairez-moi, et pressez sur-tout les démarches que je vous demande.