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Page:Sade - Aline et Valcour, ou Le roman philosophique, tome 4, 1795.djvu/138

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qu’il était déjà assez mal à lui d’avoir ainsi abusé des cérémonies de l’église, sans joindre à cette indécence, celle de l’exhumation proposée ; d’ailleurs, a-t-il ajouté, je ne le puis sans la permission de l’archevêque ; conviendrez-vous de cette fraude à ses yeux ? croyez-moi, laissons tout cela dans l’oubli, monsieur, l’enfant que vous avez retiré est entre vos mains, ne doutez point que ce ne soit votre fille ;… mais encore une fois, a repris le président, envieux de se procurer toutes les preuves qui pouvaient le mieux constater son crime : — qu’est devenue la fille de Claudine Dupuis, et le curé lui ayant répété qu’elle était morte, a achevé de l’en convaincre, en lui remettant l’extrait mortuaire d’Elisabeth de Kerneuil, enterrée sous le nom faux de la fille de Claudine, par une supercherie de cette nourrice, que vous sûtes lors de mes recherches ; Je le répète, voilà donc le président plus sûr que jamais que Sophie est sa fille, et que tout ce qui a pu être dit ultérieurement n’est que du verbiage de