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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/112

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que celles-ci ; vous avez entr’autres, une créature de dix-sept ans, faite comme les Grâces, et qui m’a paru la plus belle personne qui soit entrée ici depuis long-tems ; faisons le procès à cette petite garce ; nous l’avons tous foutue ; il n’en est pas un de nous qui ne lui ait mit son vit dans le con, dans le cul ou dans la bouche ; en recommençant, ce sera toujours la même chose, et… Je m’y oppose, dit Jérôme ; tout le monde ne se lasse pas aussi vîte qu’Ambroise ; il nous reste encore mille plaisirs, plus piquans les uns que les autres, à goûter avec cette petite fille ; vexons-la, tourmentons-la, rien de plus juste ; mais ne l’immolons pas encore.

Eh bien ! dit Ambroise qui s’acharnait sur elle, en la tenant entre ses jambes, voici donc ce à quoi je la condamne, puisqu’on me refuse ce que je voudrais : j’exige que celui de nous qui n’a pas envie de chier, lui tienne un poignard sur la gorge, et le lui enfonce irrévocablement et sans appel, si elle n’avale pas les étrons des cinq autres… Délicieux… divin, s’écrient Sylvestre et Severino. J’aime à la folie la tête d’Ambroise : il y a long-tems, dit Antonin, oui, d’homme-d’honneur, il y a fort long-tems que je ne décharge que d’après