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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/132

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à suivre les tournées ; mais Sylvestre demanda deux choses, qui lui furent unanimement accordées ; la première, que les deux victimes fussent, avant que d’aller plus loin, exposées une heure aux jouissances particulières des moines, et que les tourmens ne commençassent qu’après ; la seconde, que lui seul donnerait le coup de la mort à sa fille. Ces résolutions prises, on plaça un canapé au milieu du caveau ; les six gitons et les douze filles l’entourèrent, en formant les groupes les plus lascifs et les plus libertins. Les fouteurs devaient suivre les moines, et les enculer pendant qu’ils opéreraient.

Severino foutit les deux culs, en laissant sur chacun des traces non équivoques de sa barbarie.

Clément ne foutit point, mais il rossa cruellement les deux victimes ; il les laissa moulues de coups.

Antonin foutit les deux cons ; puis, redoutant, dit-il, d’y avoir fait naître un fœtus, il enfonça une longue épingle dans chaque vagin, mais si bien… si profondément, qu’on ne put jamais la retrouver.

Ambroise encula les deux victimes, et pressura leurs deux gorges, au point qu’elles s’évanouirent.