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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/133

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Sylvestre foutit les deux cons, en faisant sur le ventre, sur le sein, et sur les fesses de ces créatures, plus de vingt incisions cruciales, avec la pointe d’un canif. Le coquin déchargea en en faisant une de trois pouces sur la joue droite de sa fille.

Jérôme les fouetta toutes deux avec un martinet à pointes d’acier, qui les mit en sang, et qui leur arrachait des morceaux de chair tout entiers du cul ; il foutit ensuite les deux bouches.

Les tournées recommencent ; et les moines se remparent chacun de leur coin, avec des filles ou des garçons, ou l’un et l’autre, en raison du caprice qui les excitait pour le moment.

Justine était avec Ambroise. Croirait-on que ce scélérat eut la cruauté d’exiger d’elle, de lui voir exercer un supplice sur le corps d’Octavie, sa bien-aimée ! et, sur le refus formel qu’elle en fit, Justine fut dénoncée à l’assemblée, qui se réunit sur-le-champ pour prononcer la punition due à une faute aussi grave. On ouvrit le code pénal : Justine se trouvait dans le cas du septième article. Mais, comme il ne s’agissait que de quatre cents coups de fouet, trois membres furent d’avis de la sou-