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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/224

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lèvres suçaient aussi-tôt. Quelquefois il prenait des pincées de ces mêmes chairs, qu’il amolissait jusqu’à les meurtrir ; l’instant d’après il en faisait autant sur la gorge… comprimait le mamelon avec une telle violence, que Justine jetait les hauts cris… Bravo, mon oncle, disait alors Bressac ; soyons, je vous supplie, en révolte ouverte avec les tetons ; cette partie féminine doit être celle que des sodomites comme nous doivent le plus souverainement détester ; la gorge est en horreur à qui chérit les culs, — Oh ! je les hais plus qu’il n’est possible de le dire, poursuivait Gernande en mordant celle de Justine ; il lui faisait faire ensuite quelques pas en avant, revenir vers lui à reculons, afin de ne pas perdre de vue la perspective du beau cul de notre héroïne ; si-tôt qu’elle était près de lui, il la faisait pencher, tenir droite, serrer, écarter ; puis, il se courbait devant l’objet de son culte, le mordait à plusieurs endroits, et même sur l’orifice ; mais, par une fantaisie fort singulière, tous ces baisers étaient l’image de la succion ; il n’en faisait pas un qui n’eût cette action pour but ; on eut dit qu’il tetait chacune des parties où se portaient ses lèvres. Ce fut pendant ces examens préliminaires