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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/228

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pagnent, et, dès qu’il voit le sang, il va s’asseoir tout auprès du groupe de Dorothée. Narcisse, à genoux entre ses jambes, le suce ; et Zéphyre, les pieds sur les bras du fauteuil de son maître, lui présente à teter le même objet, qu’il offre lui-même à pomper à l’autre. Gernande empoignait les reins de Zéphyre, il le comprimait contre lui, ne le quittant de tems en tems que pour porter ses regards lascifs, tantôt sur la malheureuse flébotomisée, tantôt sur le groupe en action qu’inondait le sang de Justine. Celle-ci néanmoins se sent affaiblir : Monsieur, monsieur, s’écrie-t-elle, ayez pitié de moi, je m’évanouis. Elle chancelle effectivement, elle tomberait sans les rubans qui la soutiennent ; ses bras varient ; sa tête flotte sur ses épaules ; les jets de sang, détournés par ces oscillations, viennent inonder son visage. Le comte est dans l’ivresse, il se lève, et, s’emparant du cul de son neveu, tout mouillé du sang de Justine, il le sodomise, et y décharge, pendant que la victime perd à la fin connaissance. D’Esterval, enchanté du spectacle, inonde de même le cul de sa femme, qui, le con appuyé sur les fesses d’un giton, l’encule avec son clitoris, en lui barbouillant les fesses de foutre, et lui bran-