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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/255

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d’Esterval tourmentée d’un hoquet violent, que madame la comtesse ait de furieux torts avec monsieur son époux ; il serait impossible, sans cela, qu’un homme aussi humain, aussi complaisant… aussi doux, exigeât de pareilles choses d’une dame dont il n’aurait pas à se plaindre. — Eh non, je vois ce que c’est, dit d’Esterval ; c’est un acte d’adoration de la part de madame ; c’est un culte qu’elle offre à son mari. — Mes amis, dit Gernande, vous trouverez bon que ce soit à vos fesses qu’elle rende cet hommage, et je vous prie tous trois de lui présenter le dieu, pour qu’il reçoive aussitôt l’encens. — Ah ! parbleu, mon oncle a raison, dit Bressac en se déculottant aussitôt, et mettant au grand jour la partie de son corps qu’il dévoilait avec le plus de complaisance… oui, oui, je vois bien que c’est mon cul que veut adorer ma chère tante, et je le lui montre avec grand plaisir. — Allons, allons, tous les culs à l’air, dit Gernande ; et voilà dans l’instant ceux des deux autres membres de la société, celui de Justine, ceux des bardaches, et même ceux des vieilles, entourant tellement la pauvre Gernande, qu’elle est comme pressée, comme foulée par cette multitude de fesses, qui viennent, pour