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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/259

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épisode cruel… Ah ! sacre-Dieu, qu’elle m’a donné de plaisir ! le vit de Bressac, en lui farfouillant le cul, rendait son vagin d’un étroit… oh ! cette jouissance est délicieuse ! — Bougre de Dieu, je décharge aussi… je n’en puis plus, dit Dorothée… Mais ne disiez-vous pas que l’on saignait madame ; mon foutre aurait bien mieux coulé, si j’avais vu verser son sang. — Ma foi, dit Bressac en se retirant du cul, je garderai mon sperme pour quand la saignée se fera : un peu plus difficile que vous, je n’ai pas trouvé dans l’anus de ma tante tout ce que je croyais y rencontrer ; on est difficile avec ses pareils. Procèdes donc, Gernande, à cette douce opération, je t’en prie ; ma tête n’est montée que pour cela, ce n’est que cela que je veux voir. Et ici Bressac ne pouvait s’empêcher de témoigner tout le dégoût que venait de lui donner la consommation d’un acte, qui s’arrangeait si mal à des principes auxquels il tenait presqu’autant qu’à sa propre vie, il regardait avec dédain ce cul qu’il venait de foutre ; et se rapprochant d’un bardache, comme pour se purifier : Eh bien ! mon oncle, disait-il, eh bien ! sacre-Dieu, saignons-nous ?

Gernande, très-irrité, commençait à lancer des regards furieux sur sa femme : oui,