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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/304

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que cela vaudrait mieux ; tous les objets qui peuvent vous flatter se trouveraient réunis là, et votre décharge serait plus complette. — Mon neveu a raison, dit Verneuil ; mais il ne sait pas que le plaisir de faire connaissance avec lui me presse encore plus que tout ; et l’entraînant dans un cabinet, il le baise, il le déculotte, il le caresse, lui manie le cul, lui branle le vit, le sodomise, s’en fait foutre ; et tout cela, sans perdre une goutte de sperme. Puis, revenant dans la société, il y fait de son neveu les plus pompeux éloges. Voyez comme il m’a mis, dit-il en menaçant le ciel d’un vit énorme, qu’il branlottait tout en causant ; je fouterais Dieu le père à présent, s’il se présentait devant moi. Allons, mon frère, passons chez ta femme : j’y conduirai madame, dit-il en parlant de Dorothée, cette jeune fille, que vous appelez Justine, et deux bardaches, cela me suffira. Mon foutre est là, vous le voyez, continuait-il en montrant du doigt la goutte exhalée de la tête ; je n’ai besoin que des plus légers efforts pour le faire jaillir à dix pieds : peu s’en est fallu que je ne le laissasse dans le cul de mon neveu ; mais la garce est si large… Déjeûnes-tu avant, dit Gernande ? — Non, nous