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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/314

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les crises de volupté dans un degré bien supérieur.

Eh bien ! madame, dit-il à Dorothée, comment me trouvez-vous dans le libertinage ? Superbe, monsieur, répondit celle-ci ; mais je ne croyais pas que vous foutiez des cons. Je fouts tout, mon ange, je fouts tout, et pourvu que mon vit monstrueux blesse ou déchire, ce qu’il pourfend me devient égal.

— Mais, vous préférez le cul cependant ? — Me feriez-vous l’injure d’en douter ? — Faut-il, pour vous convaincre, enculer un bardache ? Non, répond Dorothée, c’est mon cul qu’il faut foutre, si vous voulez me persuader : le voilà, monsieur, foutez-le ; et le paillard, toujours en rut, est bientôt au fond de l’anus. Vexez donc ces deux femmes pendant que je vous sodomise, madame, je vous en supplie, dit Verneuil ; et la putain, sans le faire répéter, plante à plaisir, pendant qu’on l’encule, ses ongles crochues dans les chairs et de Gernande et de Justine ; tous deux déchargent pendant que les victimes pleurent ; et chacun d’eux, en perdant son foutre, a mordu jusqu’au sang la langue du giton qu’il caressait pour s’exciter.

En voilà assez, madame, dit Verneuil à