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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 3, 1797.djvu/336

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j’ai sodomisé ma sœur. — Avez-vous déchargé, dit Gernande ? — Non. — Avez-vous fait baiser votre cul ? — Oui. — A-t-on sucé votre engin ? — Oui. — Votre sperme a-t-il été répandu ? — Non. — Sur quoi votre tête s’est-elle égarée ? — Sur des horreurs. — Nous promettez-vous de les exécuter ? — Certainement. Allons, dit Verneuil, occupons-nous de choses plus sérieuses. Il faut que chacun de nous… (Dorothée, vous serez toujours comprise parmi les hommes, vous en êtes digne) ; il faut, dis-je, que chacun de nous aille écrire sur cette table le desir qu’il a d’une lubricité quelconque, et qu’il le signe. Ces cinq billets seront balottés dans un calice que présentera l’une des vieilles. Dix individus que je vais désigner tireront, deux par deux, chacun de ces billets. Chaque couple échoira au signataire du billet qu’aura tiré ce couple, et satisfera la passion énoncée dans ce billet. Le hasard seul déterminera le traitement que devra subir ce couple, lequel devra toujours être assez violent, pour faire jeter des cris à l’être qui le subira.

Madame de Gernande et sa fidelle Justine tireront le premier billet.

Madame de Verneuil et Laurette, le second.