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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/106

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où on la conduisait ; des matelats par terre en rendaient le sol assez doux ; c’était le boudoir de ces messieurs. Justine, dit un de ces vieillards, livrez-vous d’abord à notre chef ; nous passerons ensuite par rang d’âge. Notre coutume, au reste, étant de nous livrer les uns devant les autres aux voluptés de la luxure, ne vous effarouchez pas, mon enfant, de nous avoir pour témoins de votre obéissance.

Gaspard prend Justine ; mais trop usé pour en jouir, il se contente de quelques préliminaires ; et, après s’être secoué un quart d’heure, il lui décharge au milieu des tetons.

Raimond, qui suit, a vécu dans le monde ; c’est un vieil escroc des brelans de Paris ; ses passions, plus usées, exigent davantage : il lêche le foutre que vient d’exhaler son confrère, se fait gamahucher le cul par Justine, et lui décharge enfin dans la bouche.

Gareau a été prêtre ; ses goûts se raffinent avec plus d’art ; il a conservé les penchans de l’ordre jésuitique où ses jeunes années s’écoulèrent ; et, comme il bande encore joliment, le sodomite encule, et crie comme un diable en perdant son foutre.