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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/107

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Ribert est né farouche ; ses passions ont la teinte de son ame : il faut que Justine le branle pendant qu’il la soufflettera ; il lui rend les joues toutes rouges, et perd enfin ses forces auprès d’un con, qu’il n’a ni la volonté, ni le pouvoir de fêter d’une autre manière.

Vernol, aussi méchant que son camarade, manifeste autrement sa rage ; il enconne, mais en tirant les oreilles ; et c’est aux douleurs qu’il provoque, que le vilain module son plaisir.

Maugin gamahuche le cul ; il mord les fesses en se branlant ; il voudrait imiter Gareau ; tous deux ont les mêmes vices ; mais-leurs forces ne se ressemblent pas. Maugin, trompé par ses desirs, perd les siennes auprès de l’idole, et les heurlemens qu’il pousse peignent à-la-fois et ses regrets et sa luxure.

Allez, enfans, dit le chef au reste de la troupe, en rentrant avec ses adjoints, la créature vaut le coup… mettez-y de l’ordre… de la politesse ; que chacun, sur-tout, ne passe qu’à son tour. Hommes et femmes, entremêlez-vous ; je ne vous défends pas les plaisirs, mais j’y veux un peu de décence.

Comme il y avait là huit ou dix hommes