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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/148

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mutuellement des forces ; on doit les exercer tous en foutant. Il faut aussi qu’elle nous apporte à boire, dit père Ives ; j’aime à m’enivrer en me livrant aux luxures ; et je pense comme toi, mon ami, que tous les vices donnent des forces à celui-ci, et qu’on ne saurait en trop réunir au moment où l’on veut perdre du foutre… Tout est délicieux quand on bande ; et plus on fait de choses alors, plus on est vivement chatouillé. — Allons, décharges… décharges, répondit mon père, car le sperme souille tes idées, et tu ne sais bientôt plus ce que tu dis. — Eh bien ! foutre, je vais au moins te prouver que je sais ce que je fais ; car, pour ne pas procréer un enfant à ta garce, je vais lui lâcher ma bordée sur le ventre. — Non, non, dit Siméon en s’opposant au vertueux mouvement de son confrère, ne te gênes point pour cela ; il y a ce qu’il faut dans notre jardin ; fouts toujours, mon cher, et, quand la putain enflera, je me charge de remettre les choses en ordre. Ives, encouragé, redouble avec ardeur ; les mouvemens de mon père achèvent de l’embrâser ; tous deux goûtent en même-tems le souverain plaisir ; et tous deux, merveilleusement servis par les acolites, dardent à-la-fois, dans le vase qui