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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/147

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vit sans le mouiller, et se trouve presqu’aussi-tôt au fond du cul de son rival, que celui-ci l’est au fond du cul de Pauline… Tous deux foutent… tous deux s’agitent… ce sont les flots de la mer agitée sous l’aquilon qui les boursoufle. Mais il leur faut des épisodes : Martine, dit mon père, viens te mettre à cheval sur les reins d’Ives ; je veux baiser ton cul, pendant que je sodomise celui du fouteur de ma maîtresse ; et toi, Martine, places-toi de même, à califourchon, sur le sein de Pauline ; tu lui poseras le con sur la bouche ; la tribade te sucera ; elle aime à gamahucher une femme, pendant qu’on la fout, et père Ives te baisera les fesses : il est quelquefois nécessaire de baiser un cul, quand on lime un vagin ; c’est le contre-poison. Et moi, dit Luce, que ferai-je ? — Fouettes-moi, dit Siméon, et, de tems en tems, fais-moi baiser, et ta bouche et ton cul ; ensuite, tu danseras autour de nous, comme David devant l’arche, et tu pisseras, tu chieras en circulant ainsi ; ces ordures nous égayeront. En fait d’orgies, il faut tout essayer ; plus ce qu’on imagine est sale, et mieux l’on bande. Au diable la foutaise sans crapule ; tous les vices se prêtent la main ; ils s’enchaînent, ils se communiquent