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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/195

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de les arrêter quand il le voudra, il s’enflamme à leurs sons aigus ; cependant l’ivresse est prête à s’emparer de lui ; les compressions du cordon se modulent sur les degrés de son plaisir. Peu-à-peu l’organe de notre infortunée s’éteint ; les serremens alors deviennent si vifs, que ses sens s’affaiblissent sans qu’elle perde néanmoins sa sensibilité. Rudement secouée par le membre énorme dont Roland déchire ses entrailles, malgré l’affreux état où elle est, elle se sent inondée des jets du foutre de son épouvantable enculeur ; elle entend les cris qu’il pousse en le versant. Un instant de stupidité succède ; mais bientôt dégagée, ses yeux se r’ouvrent à la lumière, et ses organes semblent s’épanouir. — Eh bien ! Justine, lui (dit son bourreau, je gage que si tu veux être vraie, tu n’as senti que du plaisir. Rien malheureusement n’était aussi sûr : le con tout barbouillé de notre héroïne démontrait l’assertion de Roland. Un instant elle voulut nier. Putain, dit le scélérat, crois-tu m’en imposer, lorsque je vois le foutre inonder ton vagin ; tu as déchargé, bougresse, l’effet est inévitable. — Non, monsieur, je vous jure. — Eh que m’importe ! tu dois, je l’imagine, me connaître assez pour être bien certaine que ta