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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/209

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deux gorges se trouvassent à hauteur de son vit. — Oh ! pour les tetons, dit Roland en s’adressant à Justine, il faut que tu les cèdes à Suzanne ; jamais cette partie ne fut aussi belle en toi : tiens, vois comme c’est fourni ; et il pressait, en disant cela, le sein de cette pauvre Suzanne, jusqu’à le meurtrir dans ses doigts ; C’était elle qui le branlait alors : à peine ce changement de main s’était-il opéré, que le dard s’élançant du carquois, menaçait déjà tout ce qui l’entourait. Triste Suzanne, s’écria Roland, voici d’effrayans succès ; c’est ta mort… c’est l’arrêt de ta mort, coquine, poursuivait-il en lui pinçant, en lui égratignant le bout des mamelles ; pour celles de Justine, il les suçait et les mordillait seulement. Il place enfin Suzanne à genoux sur le bord du sopha ; il lui fait courber la tête, et l’encule dans cette posture. Tourmentée par de nouvelles douleurs, Suzanne se débat ; et Roland, qui ne veut qu’escarmoucher, content de quelques courses, vient se réfugier au trou du cul de Justine, pendant qu’il ne cesse de palper et de molester l’autre femme. — Voilà une bougresse qui m’excite bien incroyablement, dit-il en lui enfonçant une grosse épingle sur la fraise du teton