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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/278

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reau ; il s’y place, fait jouer le ressort, en ordonnant aux deux patientes d’observer avec quelle légèreté, quelle vîtesse, son mannequin savait trancher des têtes. Il redescend : Dubois, dit-il, ordonnez à ces gueuses de venir, l’une après l’autre, me rendre leur hommage. Justine paraît la première ; elle suce la bouche du prélat, fait baiser son cul, pompe le vit, et, par ordre de la Dubois, introduit la langue, le plus avant qu’elle peut, dans l’anus du vieux libertin… Si je vous chiais dans la bouche, dit l’évêque, l’avaleriez-vous ?… Pardieu, monseigneur, observe à ces mots l’abbé, ce serait un bien grand honneur pour cette petite pécore, et vous êtes bien sûr qu’elle ne s’avisera pas de s’y refuser… Et vous, poursuit l’évêque en s’adressant à Eulalie ?… Oh ! juste ciel ! répond cette belle fille en larmes, n’abusez pas de mon malheur ; puisque je suis dans vos fers, faites de moi ce que vous voudrez, mais respectez mon infortune ; je suis en droit de vous le demander… Voilà une réponse bien insolente, dit l’abbé, et qui prouve bien que cette petite fille n’est pas assez pénétrée de tout ce qu’elle doit au personnage important chez lequel elle a l’honneur d’être… Quelle est la pénitence, dit Dubois,