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Page:Sade - La nouvelle Justine, ou les malheurs de la vertu, suivie de L'histoire de Juliette, sa soeur, tome 4, 1797.djvu/279

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qu’ordonne monseigneur, pour une réponse aussi incongrue ?… Je veux, dit le prélat, qu’elle lèche le trou du cul de l’abbé… qu’elle lui suce le vit… qu’elle s’approche ensuite de moi, pour y recevoir une douzaine de soufflets, autant de pinçons sur le derrière. L’arrêt n’est pas plutôt prononcé, que le monstrueux ecclésiastique expose magistralement le plus dégoûtant derrière qu’il fut possible de voir… cul détestable, que la pauvre Eulalie est contrainte à sucer amoureusement. Quel contraste ! Elle prend de même, sur ses lèvres de roses, le vit molasse et baveux de ce débauché ; puis, se rapprochant du prélat, elle y va subir humblement les mortifications qui lui sont imposées. Cependant le vilain abbé, qui devine ces préliminaires, se fait branler par la Dubois, en maniant les fesses de Justine, pendant que l’évêque tourmente Eulalie… Abbé, dit le maître du lieu en terminant cette opération, je bande excessivement ; je vois que je ferai beaucoup de mal aujourd’hui. — Monseigneur n’est-il pas le maître ? tout ce qui habite ces lieux ne lui est-il donc pas soumis ? il n’a qu’à faire un geste, et tout va s’humilier devant lui. L’évêque, qui jouissait de ce despotisme, et dans l’esprit du-